Signe du zodiaque Poissons ascendant Poissons. Prénom doté d’un J en forme d’hameçon. De sa jeunesse au bord de l’océan, Jean-Marc Aguilar a gardé la passion de la mer et de ses habitants. Poissons qu’on poursuit à la nage. Poissons dont on admire les reflets. Poissons qu’on pêche. Poissons qu’on mange. Reine de son bestiaire, la gent aquatique a inspiré toute une série d’œuvres mettant à l’honneur divers matériaux. Bouquet de poissons en béton. Rondes animées par le vent ou par d’ingénieux moteurs. Poissons plumes. Poissons squelettes. Un «aquarium» très personnel où le monde de l’eau vient voler entre deux airs.
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Voiles. Girouettes. Moulins. Cerfs-volants. Jean-Marc Aguilar a toujours aimé les objets qui jouent avec le vent, savent apprivoiser ses caprices, suivre ses moindres mouvements. Il s’en est inspiré dans une série de mobiles conçus pour vivre au grand air. Danseurs virevoltant dans la brise, fer à béton frissonnant au moindre souffle, fleurs drapeaux, poissons volants, délicats entrelacs de fils de métal ou de plumes. Dans d’autres mobiles, c’est un moteur qui crée l’impulsion, l’élan, la ronde.
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Thème et variations sur les plaques d’égouts, reproduites par empreinte sur des toiles de couleurs vives. Cette série aux allures «pop art» joue sur les géométries parfois surprenantes du décor urbain, sur ces dessins d’une infinie variété composant à leur manière l’identité d’une ville. Force brute du métal. Art de la rue, du caniveau, des eaux sales, dont on ne perçoit plus les étranges graphismes, tant ils sont familiers. Alliance parfaite de la forme et de la fonction. Motifs banals, industriels, fonctionnels, qui se font tout à coup peinture abstraite.
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Le travail de Jean-Marc Aguilar est le résultat d’une réaction/action entre son imaginaire, sa perception du monde et les matériaux dont il dispose, mêlant poésie, dérision et humour, il utilise tous les médiums qui lui sont susceptibles d’arriver à ses fins. Bien au delà du résultat final, il y a plusieurs lectures possibles qui vont du clin d’oeil au coup de gueule en passant par le point d'interrogation.
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texte.

Trente éoliennes de bois et de toile, blanches comme des moulins, actionnent chacune une petite boîte à musique jouant à son rythme «La Mer» de Trenet. Grand orchestre à vents. Tourbillons de notes. Variations de tempos – adagio, presto, piano ou fortissimo. Vagues de sons qui s’entrechoquent, s’accordent ou se répondent.

Quinze poissons rouges, des tubes de plexiglas de deux mètres de hauteur, de l’eau, des bulles et de la lumière, dans une installation où les poissons nagent dans le grand bleu du ciel, volent au milieu des nuages ou brillent dans l’océan de la nuit.

Anamorphose d'un tétraèdre